Escapades Velaves
Que les vacances me semblent encore loin…. Je compte les jours qui me séparent de Vendos : 1, 2, 3…., 50 ...102…. J’en pleurerais presque.
J’essaye tant bien que mal de m’offrir quelques avant goûts de notre escapade annuelle au pays des Puys. Je regarde quelques photos, vidéos… Hélas, loin de me réconforter, voilà que le sentiment de nostalgie, est à son comble.
Je m’imagine, dehors sur une chaise, feuilletant un magasine ou encore plongée dans un de mes bouquins favoris, la brise caressant mes cheveux, le soleil réchauffant ma peau… avec pour seule musique quelques grillons lancés dans une parade amoureuse.
Je me vois levant la tête contemplant les Puys, la verdure à perte de vue avec pour seul obstacle dans mon champ de vision, le château du Charouilh ….
Je tends l’oreille, au loin je distingue vaguement le doux chant de la rivière qui s’écoule quelques mètres plus bas… Je ferme les yeux, j’y suis…
Ce sont les enfants qui crient au loin ?!! Oui !!! Les voilà qui reviennent d’une partie de cerf-volant… Je songe qu’il nous faudra descendre à la ferme tout à l’heure, juste après la traite, ainsi nous aurons du lait frais et du beurre pour le petit déjeuner du matin….
Voilà que les nuages s’amoncellent au-dessus de nos têtes. Le ciel se fait désormais de plus en plus menaçant, et, au loin nous commençons à attendre quelques roulements… le tonnerre… L’orage arrive à grandes enjambées. Au loin, plus de verdure, plus de Puys mais un immense rideau blanc qui semble se diriger vers nous. Je hume l’air… ça sent la terre mouillée !! Je me délecte de cette fragrance estivale que je connais si bien. En bas dans la vallée, la pluie est presque synonyme de morosité, ici, je m’en fais une joie !
Rentrons nous mettre à l’abri, allumons une bûche dans la cheminée pour faire fuir l’humidité… au coin du feu nous écoutons les éléments se déchaîner… c’est bon, nous sommes tous ensemble..
Un arc-en-ciel, un brin de soleil… les nuages s’en vont… pour seul berceuse dans la maison subsiste le tic-tac régulier de l’horloge… Tout est paisible à nouveau. Ce soir, à la fraîche, nous pourrons contempler la voûte céleste et chercher du regard quelques étoiles filantes, et, peut être avec chance nous ferons le vœux que ce moment… dure toujours.. ma tête contre ton épaule…